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Boussole de développement "VTT et environnement"

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1.3 Trail Design

Principes fondamentaux

Une mauvaise conception d’un sentier, complique à long terme l’entretien respectueux de l’environnement et des ressources.

 

Le design d’un itinéraire ou d’une installation détermine son tracé. Il ne se limite pas à définir la pente/le dénivelé. Il détermine également les possibilités de drainage, l’exposition/l’ensoleillement, la structure du sol, les contours du terrain à prendre en compte, la gestion de la vitesse et la possibilité d’un tracé naturel. Le « Mirko Design », qui précise entre autres les éléments du chemin, les matériaux, la texture, les rayons et les angles des virages, est également déterminant pour la mise en œuvre durable.

 

Un design bien pensé et orienté vers l’utilisateur rend un chemin attrayant et sûr, guide activement les utilisateurs et préserve l’environnement. Un mauvais design de nouveaux chemins ou de chemins existants nécessite des ressources d’entretien élevées et donc des perturbations plus fréquentes de la nature. Souvent, seul un changement de tracé et un démontage aux endroits critiques (rerouting) peuvent alors aider.

Approfondissement

Le drainage, l’érosion ainsi que l’expérience de l’utilisateur et la sécurité d’un chemin dépendent strictement de sa conception. Ainsi, les dommages directs causés à l’environnement par un chemin et son utilisation peuvent être réduits et son attractivité augmentée. Par exemple, la gestion de la vitesse, l’écoulement et une difficulté uniforme réduisent les coupes et les raccourcis.

 
Après une analyse globale et l’identification des zones de non-droit lors de la planification, les trail designers se rendent sur un terrain choisi ou sur un chemin existant. Avec un œil pour repérer les lignes intéressantes du point de vue de la technique de pilotage, un appareil pour mesurer la pente (clinomètre) et des connaissances professionnelles sur les principes de construction des chemins, une ligne peut être sélectionnée et cartographiée. En se basant sur les données géographiques, la taille du projet et les dispositions légales, on en arrive à une demande d’autorisation de l’installation ou des mesures d’adaptation d’un itinéraire plus respectueuses de l’environnement ou à un rerouting.

 

«The Art of Shape» – c’est-à-dire un design de qualité et respectueux de l’environnement – se caractérise par :

– Le respect des règles de pente,

– De bonnes possibilités de drainage,

– D’un flux constant (celui-ci peut également être de nature technique) [1, S. 124 f.],

– Une gestion active de la vitesse

– Le respect de la difficulté annoncée.

Dos

Choix du site

Les documents spécialisés offrent ici une base pour les zones protégées. Ceux-ci sont déjà analysés à un niveau supérieur lors de la planification. En outre, des experts en environnement devraient être intégrés dans le processus. Ils peuvent apporter une contribution professionnelle aux conditions locales [2, S. 97].

 

Principes à suivre:

1. La meilleure protection possible des zones à protéger avant la

2. Restauration locale avant

3. La compensation approprié (l’OFEV et l’OFEFP fournissent des informations complémentaires [3]).

La situation en pente des itinéraires et des installations réduit l’apparition de boue sur la surface du tracé [2, S. 104], car l’eau peut être détournée du tracé du chemin par des pentes latérales transversales et des cuvettes de drainage (« vague-contour roulant »).

 
De plus, la circulation peut être plus facilement concentrée sur le chemin. L’inclinaison du terrain ou la pente au-dessus et en dessous du sentier le définit clairement et rend plus difficile l’élargissement de la surface de roulement par les utilisateurs. De ce fait, la construction d’une infrastructure VTT sur une pente est, à long terme, plus respectueuse de la nature, malgré un impact initial plus important sur celle-ci et les mesures de végétalisation nécessaires, plus coûteuses en aval comme en amont. Les chemins en terrain plus plat, qui s’étendent le long de la ligne de pente, nécessitent au départ moins d’atteinte à la nature, mais permettent à long terme un léger élargissement des surfaces de roulement et un piétinement / écrasement sur les bordures, ce qui profite aux plantes non indigènes [2, S. 98].

Une infrastructure VTT intégrée dans le paysage préserve ce dernier et renforce le lien avec la nature souvent souhaité par les utilisateurs.

 

Les grandes entailles dans le terrain existant doivent être évitées (déblaiement et enlèvement de matériaux surdimensionnés) et ne doivent être utilisées que lorsqu’il n’est pas possible de faire autrement. Une végétalisation réfléchie des talus pour les intégrer dans le paysage est essentielle.

 

Attention ! La construction d’installations, par exemple dans des zones de ski désignées ou le long de pistes de ski, réunit certes différents sports de plein air sur une même surface d’utilisation, mais elle a souvent un impact plus fort et plus artificiel sur le paysage. Le fait de créer du dénivelé négatif sur un espace plus réduit peut entraîner une consommation de surface plus importante et des parcours plus longs. L’expérience de l’utilisateur peut également être influencée négativement par le grand nombre de virages nécessaires à ce type parcours. De plus, les deux formes d’utilisation ne sont pas toujours compatibles (par exemple, compatibilité des dameuses avec les déplacements de terrain tels que les virages en épingle à cheveux, les sauts ou les conduites d’eau et d’électricité). Il peut en résulter un conflit d’objectifs avec le ski, des pistes de VTT peu attrayantes et des « desired lines » vers certains points d’attraction.

 

 

Les traversées de cours d’eau doivent être évitées dans la mesure du possible. Si une traversée est inévitable, il faut d’abord envisager la construction d’un pont ou d’une passerelle. Ceci est particulièrement important pour les chemins très fréquentés [2, p. 106]. Si une telle construction n’est pas possible ou pas praticable (p. ex. pour les petits cours d’eau), la traversée peut être armée de pierres [1, p. 180].

 

Principes à suivre[1, S. 176]:

 

– Le moins de traversées possible

– Influence la plus faible possible sur le lit de la rivière

– Impact le plus faible possible sur l’environnement de la rivière

– La traversée est sûre et durable pour les utilisateurs envisagés

 

Lors d’une traversée, il faut tenir compte de ce qui suit :

Si un chemin traverse une rivière, celle-ci devrait toujours présenter un une inversion de pente à  l’entrée et à la sortie, en quittant le cours d’eau avec une pente ne dépassant pas 8%. Le meilleur moyen d’y parvenir est d’emprunter des berges de ruisseau en pente progressive. Afin de préserver la fonction écologique du ruisseau, sa section, sa pente, son orientation et son substrat sont conservés et seuls un infléchissement naturel y est ajouté [1, p. 177 et suivantes].

Exemple de traversée  [1, S. 178]

Bases du Design

Dans un groupe hétérogène de vététistes, les besoins peuvent diverger. C’est pourquoi il est particulièrement important de se concentrer sur le groupe d’utilisateurs souhaité et sur leurs souhaits en matière d’expérience et de technique de pilotage.
Des visites sur place sont essentielles pour évaluer correctement le terrain et pour pouvoir appliquer les règles d’une inclinaison et d’une pente durables ainsi que du drainage. Pour les sentiers partagés avec d’autres utilisateurs, il convient également de tenir compte de leurs besoins et de convenir d’une compatibilité commune avec les utilisateurs (par exemple, gestion de la vitesse, distance de visibilité).
Cela peut toutefois contribuer de manière déterminante à un entretien plus respectueux de l’environnement et moins coûteux à long terme, car le chemin résiste mieux à l’eau, aux intempéries et à l’utilisation.

Une compatibilité environnementale à long terme nécessite parfois dans un premier temps des interventions plus importantes dans la nature lors de la construction. Afin d’éviter l’érosion et d’autres dommages au fil des ans, il peut être judicieux d’intervenir au début de manière plus importante. Par exemple, des sauts ou des virages placés aux bons endroits peuvent garantir une gestion de l’eau plus efficace. Des « éléments artificiels » (par exemple des passerelles au-dessus de zones humides et de marécages) peuvent parfois minimiser la dégradation de l’environnement.

 

Un échange basé sur des faits ou une visite commune sur le terrain des offices et des services spécialisés, des associations environnementales, des planificateurs et des constructeurs de trails contribue à la mise en équilibre de la compatibilité environnementale à long terme et de l’atteinte initiale à la nature. Les constructeurs de sentiers devraient être impliqués dès les premiers dialogues avec les représentants de l’environnement afin de favoriser l’échange mutuel de connaissances. Le chapitre Collaboration dans le domaine de l’environnement et du VTT offre un aperçu plus approfondi de cette thématique.

Il existe de nombreux types de sols différents dans le monde. Leurs caractéristiques de drainage et de résistance varient fortement. Il est essentiel de connaître les différents types de sol et de savoir comment les utiliser [1, p. 84 et suivantes], [4, p. 124].

 

En fait, il est possible de trouver plusieurs types de sols différents sur un même chemin, qui se distinguent principalement par leur texture. La texture est à son tour déterminée par la taille des particules de sol. Il existe trois types de particules de base parmi toutes les particules de sol : le sable, le silt/limon et l’argile. L’IMBA fournit des informations supplémentaires sur leurs propriétés pertinentes pour la construction des chemins ainsi que sur la détermination de ces particules [1, p. 84 s.].
 

Gestion de la vitesse

La vitesse est mieux contrôlée par le concepteur que par le pilote.

 

Pour ce faire, des obstacles (p. ex. arbres, rochers, etc.) peuvent délimiter le bord ou accentuer les virages en lacets. Les pierres et les plantes peuvent être utilisées pour ralentir les cyclistes avant les passages difficiles ou lorsque cela est souhaité. Les changements constants (par ex. les virages ou les montées et descentes) exigent une plus grande concentration et ralentissent le cycliste sans lui ôter le plaisir de rouler [1, p. 80 s.]. Un flow constant (qui peut également être de nature technique) doit être maintenu afin d’éviter les changements de terrain liés à l’utilisateur [4, p. 124].

 

Une gestion idéale de la vitesse réduit considérablement le nombre de points de freinage. Un freinage important (par exemple en raison d’une pente trop raide, d’un changement brutal de direction, d’une vitesse trop élevée ou d’une visibilité insuffisante) peut provoquer des bosses de freinage et de l’érosion.

Tracé avec gestion active de la vitesse [1, p. 80]

Mise en œuvre de la gestion de la vitesse  [1, p. 80]

 

Niveau de difficulté

En raison de tronçons trop difficiles ou d’obstacles inattendus sans contournement possible, l’utilisateur risque d’être surmené. Cela favorise une mauvaise technique de pilotage et donc l’érosion, et met en danger la sécurité des utilisateurs. De plus, des coupes ou des contournements hors sentier peuvent survenir.
S’il n’y a pas de zones à protéger, une marge de manœuvre axiale à partir de 10 m, c’est-à-dire un corridor de 20 m de part et d’autre de la ligne prévue, est recommandée.

Connaissances pertinentes en matière de construction

Un chemin devrait être conçu en fonction de la pente, avec une inclinaison bien étudiée. Cela permet d’éviter que l’eau ne s’écoule le long du chemin et ne cause des dommages à long terme. Les règles de base suivantes servent à cela:

 

Éviter la ligne de pente

L’eau qui s’écoule en bas d’une montagne suit le chemin de moindre résistance, appelé ligne de pente. Un chemin qui suit la ligne de pente est de plus en plus érodé par l’eau, des ornières se forment, les racines sont mises à nu et l’environnement est endommagé [1, p. 60].

L’écoulement de l’eau sur un chemin en ligne de pente
[1, p. 60]
 

Éviter les zones plates

Un chemin devrait être légèrement plus haut que le sol au moins d’un côté, afin que l’eau puisse s’écouler correctement et que le chemin ne devienne pas un réservoir pour l’eau [1, p. 60].

 

La règle des 50%

La pente ou l’inclinaison d’un chemin ne devrait pas dépasser la moitié de la déclivité [1, p. 63].

Écoulement de l’eau en cas de non-respect de la règle des 50%  [1, S. 63]

Évacuation de l’eau grâce au respect de la règle des 50 %  [1, S. 63]

 

La pente moyenne de 10 %

La pente totale d’un chemin est mesurée d’une extrémité à l’autre. En général, une pente moyenne de 10% ou moins est la plus durable [1, p. 64 s.]. Pour les chemins de montée, 7% ou moins sont recommandés ; à partir d’environ 4-5%, il est agréable de rouler. D’autres recommandations concernant la pente moyenne sont proposées : [5, p. 8]

Exemple d’un chemin avec une pente moyenne de 10 % [1, S. 64]

 

La pente maximale supportable

La pente maximale est la partie la plus raide du chemin, d’une longueur supérieure à 3 mètres. Lors de la planification d’un chemin, il est important de déterminer dès le début du processus la pente maximale exacte que le chemin peut supporter dans les conditions locales. Bien que la pente maximale d’un sentier doive généralement se situer entre 15 et 20 pour cent, elle est spécifique au site et varie en fonction de différents facteurs tels que la règle des 50%, le type de sol, la roche, la pluviométrie annuelle, inversion de pente (« grade reversals »), les types d’utilisateurs, le nombre d’utilisateurs et le niveau de difficulté [1, p. 66]. Bikeplan décrit la limite supérieure de la pente maximale supportable pour les chemins durables comme étant de 15% [5, p. 8]..

 

Le choix de virages adaptés à la pente, contribue également à la durabilité du chemin (pour plus d’informations, voir IMBA [1, p. 149 et suivantes]). (l’IMBA [1, p. 149 et suivantes] fournit de plus amples informations).

Lorsque l’on circule sur un chemin ou que l’on s’y engage, des forces agissent sur la surface du chemin. A certains endroits, par exemple pour éviter l’érosion ou protéger les arbres, il est recommandé de soutenir le sol. Une armature ou un mur de soutènement peuvent notamment servir à cela.

Renforcement («Armoring»)

Le renforcement est une méthode qui consiste à utiliser de grosses pierres pour « paver » en quelque sorte un chemin et éviter ainsi l’érosion. Elle peut réduire l’érosion de l’utilisation sur des itinéraires ou des installations très fréquentés, sur des sections de chemin particulièrement raides ou des zones d’atterrissage après des sauts ou des drops, et protéger les sols particulièrement sableux, mous et humides. La gestion de l’eau est essentielle pour une résistance à long terme : elle ne doit pas s’écouler le long ou en dessous du tronçon de chemin renforcé [1, p. 162 et suivantes]. Il existe différents types de renforcement. L’une d’entre elles, connue depuis des siècles dans la construction de chemins alpins, est par exemple un renforcement avec des pierres fixées dans le sol (« stone pitching »).

« Stone Pitching » [1, p. 164]

« Stone Pitching » reale Abbildung [6, S. 39]

Murs de soutènement / murs de pierres sèches

Les constructions partielles de mur en pierre (ou en bois) peuvent soutenir des virages en lacets (virages switchback) sur un sentier, sécuriser le côté aval du sentier sur des terrains impraticables, renforcer le bord du sentier en amont ou en aval ou encore protéger les racines des arbres [1, p. 159 ss].

Construction d’un mur de soutènement [1, p. 161]
Glossar Bikeplan

Glossar

Gestion des Visiteurs

Gestion des visiteurs Clivaz et al. décrivent la gestion des visiteurs dans le projet Visiman comme « des mesures visant à influencer les visiteurs en ce qui concerne leur répartition spatiale, temporelle et quantitative ainsi que leur comportement dans le but de minimiser ou d’éliminer les effets négatifs sur les objets protégés (modifié d’après Bähre 1996) ». Les stratégies pour y parvenir sont multiples et vont par exemple de l’augmentation de l’offre, de l’augmentation de la durée de conservation jusqu’aux restrictions et aux interdictions.

Clivaz, C., Rupf, R., & Siegrist, D. (Eds.) (2013). Visiman: Beiträge zu Besuchermonitoring und Besuchermanagement in Pärken und naturnahen Erholungsgebieten: Vol. Schriftenreihe des Instituts für Landschaft und Freiraum. HSR Hochschule für Technik Rapperswil S.19. Online verfügbar unter: https://www.freizeitwald.ch/download/pictures/4f/0rofjzvhvrrgfvauipcbati55tdds7/visiman.pdf

Vue d’ensemble résumée sous https://www.visiman.ch/index.php?id=6489.
Desire lines

Les Desired lines ou lignes désirées correspondent au tracé préféré de l’utilisateur. Il peut s’agir par exemple d’un raccourci évident, d’un parcours moins abrupt ou d’un chemin menant à un point d’intérêt. Elles doivent être prises en compte lors de la planification et de la conception de l’itinéraire, sinon elles risquent de devenir des raccourcis ou des chemins de traverse.

Techniques de drainage

Les techniques de drainage influencent la manière dont l’eau se comporte le long du sentier. L’objectif est d’offrir à l’eau un chemin facile pour qu’elle puisse s’éloigner du sentier et s’écouler vers le bas de la pente. Parmi les techniques les plus importantes figurent les changements de pente et la pente transversale en aval.

Erosion
L’érosion est un processus naturel au cours duquel la roche ou le sol sont érodés par des forces telles que l’eau ou le vent. L’érosion mécanique résulte également du passage répété des utilisateurs.
Ligne de pente

L’eau qui dévale une montagne suit le chemin de la moindre résistance, appelé ligne de pente. Celle-ci devrait être évitée lors de la construction d’un chemin, car un chemin dans la ligne de pente est de plus en plus érodé par l’eau. Des rainures se forment, les racines sont mises à nu et l’environnement est endommagé.

Felton, V. (2004). Trail Solutions: IMBA’s Guide to Building Sweet Singletrack (IMBA (International Mountain Bicycling Association) (ed.)). International Mountain Bicycling Association. S. 60

Full Bench Cut

L’utilisation de « Full Bench Cuts » favorise la longévité du sentier et entraîne moins de travail d’entretien.

Dans ce sens, une « banquette » (bench) est une section de la surface du chemin creusée dans le talus ou le contour d’une colline. Le matériau enlevé devrait être retiré/enlevé et ne devrait pas être ajouté sur le sentier Avec suffisamment de temps et d’efforts, cette méthode de construction permet d’obtenir une surface régulière et stable, qui a une durée de vie extrêmement longue et ne nécessite que peu d’entretien.

Felton, V. (2004). Trail Solutions: IMBA’s Guide to Building Sweet Singletrack (IMBA (International Mountain Bicycling Association) (ed.)). International Mountain Bicycling Association. S. 140ff.

Gestion de la vitesse
Un design ciblé peut permettre de contrôler la vitesse des utilisateurs sur le chemin. Pour ce faire, il est possible d’utiliser, entre autres, des obstacles au bord du chemin, un design ciblé des virages, le gabarit ou la pente du chemin. Un flow constant (qui peut aussi être de nature technique) doit être maintenu.
Dépression en demi-cercle

Les dépressions en demi-cercle également appelées  » knicks  » sont une section d’environ 1,5 à 3 mètres qui présente une pente transversale en demi-cercle d’environ 15%. Ils peuvent également être mis en œuvre avec des inversion de pente.

Felton, V. (2004). Trail Solutions: IMBA’s Guide to Building Sweet Singletrack (IMBA (International Mountain Bicycling Association) (ed.)). International Mountain Bicycling Association. S. 201

Bikeplan, RWO AG – Regions- und Wirtschaftszentrum Oberwallis, ARVR – Region Valais romand, & VWP – Valais/Wallis Promotion. (2019). Arbeitshilfe zum Bau und Unterhalt von Mountainbike-Wegen und -Pisten: Bestandsaufnahme und Empfehlungen für das Wallis (Version 1.0). S. 11 Disponible à l’adresse suivante: https://www.rw-oberwallis.ch/projekte/bike-valais-wallis

Corridor

Le corridor désigne un espace défini du plan transversal vertical d’un chemin. Cet espace doit être maintenu libre de tout objet, branche ou autre.

Adapté de: Lichtraumprofil und Fahrzeugbegrenzung im europäischen Schienenverkehr. (2020, September 23). Forschungs-Informations-System. Disponible à l’adresse suivante: https://www.forschungsinformationssystem.de/servlet/is/325031/

Installation VTT

« Les installations VTT sont exclusivement dédiées au VTT (pas de circulation mixte ou en sens inverse) ». Selon le BPA, les pistes et les parcs en font partie.

Müller, C. (2019). Mountainbike-Anlagen: Sicherheitsaspekte bei Planung, Bau und Betrieb (Version 2.040). SchweizMobil; bfu,bpa,upi S. 7 Online verfügbar unter: https://www.bfu.ch/media/rfna2wnt/mountainbike-anlagen.pdf

Infrastructure VTT

L’infrastructure VTT est un terme générique désignant l’infrastructure des chemins sur lesquels la pratique du VTT est autorisée. Elle se subdivise en itinéraires VTT et en installations VTT.

Müller, C. (2019). Mountainbike-Anlagen: Sicherheitsaspekte bei Planung, Bau und Betrieb (Version 2.040). SchweizMobil; bfu,bpa,upi S. 7 Online verfügbar unter: https://www.bfu.ch/media/rfna2wnt/mountainbike-anlagen.pdf

Piste VTT

« Les pistes VTT ne sont empruntées que dans un sens (en général vers le bas), contiennent des éléments construits et sont spécialement signalisées. Le départ est généralement desservi par une remontée mécanique (train de montagne, transports publics). Des pistes VTT faciles (degré de difficulté bleu) peuvent être intégrées dans des itinéraires VTT ».

Müller, C. (2019). Mountainbike-Anlagen: Sicherheitsaspekte bei Planung, Bau und Betrieb (Version 2.040). SchweizMobil; bfu,bpa,upi S. 7 Online verfügbar unter: https://www.bfu.ch/media/rfna2wnt/mountainbike-anlagen.pdf

Itinéraires VTT

« Les itinéraires VTT sont des chemins ou des sentiers accessibles à tous et sont généralement partagés avec d’autres utilisateurs ».

Müller, C. (2019). Mountainbike-Anlagen: Sicherheitsaspekte bei Planung, Bau und Betrieb (Version 2.040). SchweizMobil; bfu,bpa,upi S. 7 Online verfügbar unter: https://www.bfu.ch/media/rfna2wnt/mountainbike-anlagen.pdf

Inversion de pente

Une inversion de pente est un endroit où un chemin s’aplatit puis change de pente, en commençant par descendre légèrement avant de remonter. Ce changement de pente oblige l’eau à quitter le chemin au point le plus bas de l’inversion de pente.

Felton, V. (2004). Trail Solutions: IMBA’s Guide to Building Sweet Singletrack (IMBA (International Mountain Bicycling Association) (ed.)). International Mountain Bicycling Association. S. 67

Rolling Contour Design
Voir le design “contour roulant“
Zones à protéger
Les zones à protéger doivent être différenciées en réserves naturelles et autres types de protection, ainsi que d’autres espaces naturels non protégés. Les réserves naturelles ont une base juridique, sont désignées officiellement et ont des périmètres et des dispositions de protection définis. En dehors des réserves naturelles, il existe également des zones sensibles ou des surfaces de grande valeur écologique, par exemple en raison de la présence d’espèces menacées. La planification spécifique au VTT / la planification du réseau de chemins s’oriente notamment en fonction des zones protégées désignées (y compris la protection des eaux), des paysages et des monuments naturels (IFP) ainsi que des habitats de la flore et de la faune et s’intéresse en outre activement à d’autres zones sensibles.
SMP
Le « Swiss Mountainbiking Project » (SMP) est un projet de l’IMBA Suisse soutenu par Innotour. Il a pour objectif de renforcer le segment du VTT, source importante de revenus pour le tourisme estival suisse. Les groupes d’intérêt sont mis en réseau, les connaissances sont rassemblées et complétées. L’aménagement et l’entretien des sentiers (la gestion des sentiers) peuvent ainsi être professionnalisés. Les infrastructures et les services touristiques peuvent être développés qualitativement, ce qui permet d’augmenter la valeur ajoutée et d’assurer une attractivité à long terme.
Tracé
Le tracé désigne le parcours prévu ou existant d’un chemin.
Contour roulant, vague

Un chemin au design « Contour roulant » ou « vague » se caractérise par une pente douce, des changements de pente constants et une pente transversal vers l’aval de la surface de roulement. Ces caractéristiques minimisent l’érosion du chemin, car l’eau peut s’écouler de manière douce et non érosive.

Felton, V. (2004). Trail Solutions: IMBA’s Guide to Building Sweet Singletrack (IMBA (International Mountain Bicycling Association) (ed.)). International Mountain Bicycling Association. S. 56

Zonage
Correspond à la séparation spatiale des fonctions des zones d’exploitation et de protection de l’environnement (voir aussi la littérature complémentaire sur la gestion des visiteurs, par exemple le projet Visiman, disponible en ligne sous: https://www.visiman.ch/index.php?id=6489)
Gestion des Visiteurs

Gestion des visiteurs Clivaz et al. décrivent la gestion des visiteurs dans le projet Visiman comme « des mesures visant à influencer les visiteurs en ce qui concerne leur répartition spatiale, temporelle et quantitative ainsi que leur comportement dans le but de minimiser ou d’éliminer les effets négatifs sur les objets protégés (modifié d’après Bähre 1996) ». Les stratégies pour y parvenir sont multiples et vont par exemple de l’augmentation de l’offre, de l’augmentation de la durée de conservation jusqu’aux restrictions et aux interdictions.

Clivaz, C., Rupf, R., & Siegrist, D. (Eds.) (2013). Visiman: Beiträge zu Besuchermonitoring und Besuchermanagement in Pärken und naturnahen Erholungsgebieten: Vol. Schriftenreihe des Instituts für Landschaft und Freiraum. HSR Hochschule für Technik Rapperswil S.19. Online verfügbar unter: https://www.freizeitwald.ch/download/pictures/4f/0rofjzvhvrrgfvauipcbati55tdds7/visiman.pdf

Vue d’ensemble résumée sous https://www.visiman.ch/index.php?id=6489.
Desire lines

Les Desired lines ou lignes désirées correspondent au tracé préféré de l’utilisateur. Il peut s’agir par exemple d’un raccourci évident, d’un parcours moins abrupt ou d’un chemin menant à un point d’intérêt. Elles doivent être prises en compte lors de la planification et de la conception de l’itinéraire, sinon elles risquent de devenir des raccourcis ou des chemins de traverse.

Techniques de drainage

Les techniques de drainage influencent la manière dont l’eau se comporte le long du sentier. L’objectif est d’offrir à l’eau un chemin facile pour qu’elle puisse s’éloigner du sentier et s’écouler vers le bas de la pente. Parmi les techniques les plus importantes figurent les changements de pente et la pente transversale en aval.

Erosion
L’érosion est un processus naturel au cours duquel la roche ou le sol sont érodés par des forces telles que l’eau ou le vent. L’érosion mécanique résulte également du passage répété des utilisateurs.
Ligne de pente

L’eau qui dévale une montagne suit le chemin de la moindre résistance, appelé ligne de pente. Celle-ci devrait être évitée lors de la construction d’un chemin, car un chemin dans la ligne de pente est de plus en plus érodé par l’eau. Des rainures se forment, les racines sont mises à nu et l’environnement est endommagé.

Felton, V. (2004). Trail Solutions: IMBA’s Guide to Building Sweet Singletrack (IMBA (International Mountain Bicycling Association) (ed.)). International Mountain Bicycling Association. S. 60

Full Bench Cut

L’utilisation de « Full Bench Cuts » favorise la longévité du sentier et entraîne moins de travail d’entretien.

Dans ce sens, une « banquette » (bench) est une section de la surface du chemin creusée dans le talus ou le contour d’une colline. Le matériau enlevé devrait être retiré/enlevé et ne devrait pas être ajouté sur le sentier Avec suffisamment de temps et d’efforts, cette méthode de construction permet d’obtenir une surface régulière et stable, qui a une durée de vie extrêmement longue et ne nécessite que peu d’entretien.

Felton, V. (2004). Trail Solutions: IMBA’s Guide to Building Sweet Singletrack (IMBA (International Mountain Bicycling Association) (ed.)). International Mountain Bicycling Association. S. 140ff.

Gestion de la vitesse
Un design ciblé peut permettre de contrôler la vitesse des utilisateurs sur le chemin. Pour ce faire, il est possible d’utiliser, entre autres, des obstacles au bord du chemin, un design ciblé des virages, le gabarit ou la pente du chemin. Un flow constant (qui peut aussi être de nature technique) doit être maintenu.
Dépression en demi-cercle

Les dépressions en demi-cercle également appelées  » knicks  » sont une section d’environ 1,5 à 3 mètres qui présente une pente transversale en demi-cercle d’environ 15%. Ils peuvent également être mis en œuvre avec des inversion de pente.

Felton, V. (2004). Trail Solutions: IMBA’s Guide to Building Sweet Singletrack (IMBA (International Mountain Bicycling Association) (ed.)). International Mountain Bicycling Association. S. 201

Bikeplan, RWO AG – Regions- und Wirtschaftszentrum Oberwallis, ARVR – Region Valais romand, & VWP – Valais/Wallis Promotion. (2019). Arbeitshilfe zum Bau und Unterhalt von Mountainbike-Wegen und -Pisten: Bestandsaufnahme und Empfehlungen für das Wallis (Version 1.0). S. 11 Disponible à l’adresse suivante: https://www.rw-oberwallis.ch/projekte/bike-valais-wallis

Corridor

Le corridor désigne un espace défini du plan transversal vertical d’un chemin. Cet espace doit être maintenu libre de tout objet, branche ou autre.

Adapté de: Lichtraumprofil und Fahrzeugbegrenzung im europäischen Schienenverkehr. (2020, September 23). Forschungs-Informations-System. Disponible à l’adresse suivante: https://www.forschungsinformationssystem.de/servlet/is/325031/

Installation VTT

« Les installations VTT sont exclusivement dédiées au VTT (pas de circulation mixte ou en sens inverse) ». Selon le BPA, les pistes et les parcs en font partie.

Müller, C. (2019). Mountainbike-Anlagen: Sicherheitsaspekte bei Planung, Bau und Betrieb (Version 2.040). SchweizMobil; bfu,bpa,upi S. 7 Online verfügbar unter: https://www.bfu.ch/media/rfna2wnt/mountainbike-anlagen.pdf

Infrastructure VTT

L’infrastructure VTT est un terme générique désignant l’infrastructure des chemins sur lesquels la pratique du VTT est autorisée. Elle se subdivise en itinéraires VTT et en installations VTT.

Müller, C. (2019). Mountainbike-Anlagen: Sicherheitsaspekte bei Planung, Bau und Betrieb (Version 2.040). SchweizMobil; bfu,bpa,upi S. 7 Online verfügbar unter: https://www.bfu.ch/media/rfna2wnt/mountainbike-anlagen.pdf

Piste VTT

« Les pistes VTT ne sont empruntées que dans un sens (en général vers le bas), contiennent des éléments construits et sont spécialement signalisées. Le départ est généralement desservi par une remontée mécanique (train de montagne, transports publics). Des pistes VTT faciles (degré de difficulté bleu) peuvent être intégrées dans des itinéraires VTT ».

Müller, C. (2019). Mountainbike-Anlagen: Sicherheitsaspekte bei Planung, Bau und Betrieb (Version 2.040). SchweizMobil; bfu,bpa,upi S. 7 Online verfügbar unter: https://www.bfu.ch/media/rfna2wnt/mountainbike-anlagen.pdf

Itinéraires VTT

« Les itinéraires VTT sont des chemins ou des sentiers accessibles à tous et sont généralement partagés avec d’autres utilisateurs ».

Müller, C. (2019). Mountainbike-Anlagen: Sicherheitsaspekte bei Planung, Bau und Betrieb (Version 2.040). SchweizMobil; bfu,bpa,upi S. 7 Online verfügbar unter: https://www.bfu.ch/media/rfna2wnt/mountainbike-anlagen.pdf

Inversion de pente

Une inversion de pente est un endroit où un chemin s’aplatit puis change de pente, en commençant par descendre légèrement avant de remonter. Ce changement de pente oblige l’eau à quitter le chemin au point le plus bas de l’inversion de pente.

Felton, V. (2004). Trail Solutions: IMBA’s Guide to Building Sweet Singletrack (IMBA (International Mountain Bicycling Association) (ed.)). International Mountain Bicycling Association. S. 67

Rolling Contour Design
Voir le design “contour roulant“
Zones à protéger
Les zones à protéger doivent être différenciées en réserves naturelles et autres types de protection, ainsi que d’autres espaces naturels non protégés. Les réserves naturelles ont une base juridique, sont désignées officiellement et ont des périmètres et des dispositions de protection définis. En dehors des réserves naturelles, il existe également des zones sensibles ou des surfaces de grande valeur écologique, par exemple en raison de la présence d’espèces menacées. La planification spécifique au VTT / la planification du réseau de chemins s’oriente notamment en fonction des zones protégées désignées (y compris la protection des eaux), des paysages et des monuments naturels (IFP) ainsi que des habitats de la flore et de la faune et s’intéresse en outre activement à d’autres zones sensibles.
SMP
Le « Swiss Mountainbiking Project » (SMP) est un projet de l’IMBA Suisse soutenu par Innotour. Il a pour objectif de renforcer le segment du VTT, source importante de revenus pour le tourisme estival suisse. Les groupes d’intérêt sont mis en réseau, les connaissances sont rassemblées et complétées. L’aménagement et l’entretien des sentiers (la gestion des sentiers) peuvent ainsi être professionnalisés. Les infrastructures et les services touristiques peuvent être développés qualitativement, ce qui permet d’augmenter la valeur ajoutée et d’assurer une attractivité à long terme.
Tracé
Le tracé désigne le parcours prévu ou existant d’un chemin.
Contour roulant, vague

Un chemin au design « Contour roulant » ou « vague » se caractérise par une pente douce, des changements de pente constants et une pente transversal vers l’aval de la surface de roulement. Ces caractéristiques minimisent l’érosion du chemin, car l’eau peut s’écouler de manière douce et non érosive.

Felton, V. (2004). Trail Solutions: IMBA’s Guide to Building Sweet Singletrack (IMBA (International Mountain Bicycling Association) (ed.)). International Mountain Bicycling Association. S. 56

Zonage
Correspond à la séparation spatiale des fonctions des zones d’exploitation et de protection de l’environnement (voir aussi la littérature complémentaire sur la gestion des visiteurs, par exemple le projet Visiman, disponible en ligne sous: https://www.visiman.ch/index.php?id=6489)

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