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Boussole de développement "VTT et environnement"

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2.2 Mise en œuvre / Construction

Principes fondamentaux

«Built it right, build it once»

[1, p. 135]

 

La manière dont une installation de VTT est construite ou dont les chemins existants sont aménagés détermine leur compatibilité avec l’environnement à long terme. Une infrastructure mise en œuvre de manière durable :

 

– est bien adaptée au paysage,

– défie les forces des vététistes à l’aide d’éléments de chemins,

– possède une surface de roulement durcie aux endroits importants contre l’érosion et

– évacue activement l’eau du chemin [2, p. 42].

 

Un chemin bien construit peut, malgré les conditions météorologiques, les différents utilisateurs et un entretien minime, avoir un potentiel d’expérience élevé à long terme pour les vététistes, ce qui constitue la base d’une gestion active des visiteurs. En revanche, les sentiers mal construits peuvent s’éroder en quelques mois et ne plus être utilisables. Outre des coûts d’entretien élevés, cela a un impact négatif sur la nature.

Approfondissement

Lors de la construction, il s’agit d’une part de réduire les conséquences négatives de l’érosion. D’autre part, l’environnement doit être préservé par une construction soigneuse et les utilisateurs ainsi que leur comportement doivent être guidés. L’érosion peut causer d’importants dommages aux chemins. Non seulement tous les types d’utilisation des chemins, mais aussi le vent et surtout l’eau ont une grande influence sur ce processus naturel. Une bonne conception et de bonnes techniques de construction contrecarrent activement ce processus. Cela permet d’éviter les dommages environnementaux, de réduire les mesures d’entretien, le re-routage et les mesures de démantèlement.

 

Un bon design, couplé à une installation construite de manière attrayante pour les vététistes ou à un itinéraire préparé, guide les utilisateurs par la gestion de la vitesse, le tracé du chemin, le flow, les structures et un niveau technique régulier. La construction peut donc à elle seule empêcher l’apparition de raccourcis et d’une mauvaise technique de pilotage. Les plantations d’arbres et autres obstacles naturels peuvent rendre impossible l’apparition de raccourcis. Pour aller plus loin, le Bureau de prévention des accidents [3, p. 15 ff.] propose un aperçu des périmètres de difficulté ainsi que des aspects importants du tracé lors de la construction de pistes et d’installations VTT.

 

Sur la base de la planification précédente, le design est mis en œuvre par l’entreprise de construction de sentiers. Le processus commence tout d’abord par le traçage de la ligne envisagée. Vient ensuite le dégagement du corridor. L’art de bien construire un sentier consiste à créer une expérience utilisateur de qualité et sûre avec des éléments de sentier adaptés et à guider les vététistes avec plaisir.

Dos

Aspects généraux

Cela peut toutefois contribuer de manière déterminante à un entretien plus respectueux de l’environnement et moins coûteux à long terme, car le chemin résiste mieux à l’eau, au vent, aux intempéries et à l’utilisation.

Une compatibilité environnementale à long terme nécessite parfois dans un premier temps des interventions plus importantes dans la nature lors de la construction. Pour éviter l’érosion et d’autres dommages au fil des ans, il peut être judicieux d’avoir un impact plus important au début. Par exemple, des sauts ou des virages placés aux bons endroits peuvent garantir une gestion de l’eau plus efficace. Des « éléments artificiels » (par exemple des passerelles au-dessus de zones humides et de marécages) peuvent parfois minimiser la dégradation de l’environnement.

 

Un échange basé sur des faits ou une visite commune des offices et services spécialisés, des associations environnementales, des planificateurs et des constructeurs de trails contribue à la mise en balance de la compatibilité environnementale à long terme et de l’atteinte initiale à la nature. Les constructeurs de trails devraient être impliqués dès les premiers dialogues avec les représentants de l’environnement afin de favoriser l’échange mutuel de connaissances.

Le service cantonal de la mobilité douce et/ou le service de l’aménagement du territoire expliquent comment impliquer les représentants de l’environnement et un éventuel suivi environnemental de chantier (SER).

 

En outre, les visites de lancement, de mi-parcours et de fin de chantier avec les organisations environnementales peuvent être utiles pour contrôler et améliorer la qualité. Si les associations environnementales qui ont été impliquées en amont sont présentes lors de la mise en œuvre du projet, cela conduit à une plus grande estime et à un effet d’apprentissage à long terme, ensemble et les uns des autres. Le chapitre Coopération dans le domaine de l’environnement et du VTT offre un aperçu plus approfondi de cette thématique.

Mise en œuvre de la construction

Il convient de veiller à ce que la construction soit peu encombrante – afin de n’utiliser que l’espace effectivement nécessaire.

 

L’accès au chantier doit être clairement réglementé et se faire par des chemins appropriés.

Pour cela, il faut faire preuve d’une sensibilité particulière pour les structures et environnement adjacent. Cela permet non seulement de préserver la flore, mais aussi d’éviter les « lignes sauvages » et de ménager les ressources d’entretien. La végétation adaptée au site le long du chemin est d’une grande valeur.

Pour la plupart des itinéraires et installations VTT, un corridor libre d’environ 2,5 m est approprié, pour les chemins pédestres d’environ 3 m [1, p. 137]. Le manuel graubündenBIKE [4, p. 15] propose d’autres valeurs indicatives en tenant compte de la fréquence et des types d’utilisation.

 

Lors de travaux dans le corridor, il faut éviter, dans la mesure du possible, que le corridor du chemin soit « éclairé par la lumière du jour ». Une ouverture excessive du corridor permet une plus grande pénétration de la lumière du soleil, ce qui peut modifier davantage la composition de la végétation et la colonisation par des plantes non indigènes [5, p. 98].

Schém de corridor [4, p. 15]

a = espace latéral pour les obstacles / les épaules

b = largeur du tracé / chemin

c = hauteur libre

Un chemin avec un « Rolling Contour Design  » se caractérise par une pente douce, des changements de pente constants et une pente vers l’extérieure de la surface de roulement. Ces caractéristiques minimisent l’érosion du chemin, car l’eau peut s’écouler d’une manière douce et non érosive [1, p. 56]. Les différents termes sont développés ci-dessous

Écoulement de l’eau lors d’une de conception en « Rolling contour » [1, p. 56]

Un chemin devrait être conçu en fonction de la pente, avec une inclinaison bien étudiée. Cela permet d’éviter que l’eau ne s’écoule le long du chemin et ne cause des dommages à long terme. Les règles de base suivantes servent à cela:

 

Éviter la ligne de pente

L’eau qui s’écoule en bas d’une montagne suit le chemin de moindre résistance, appelé ligne de pente. Un chemin qui suit la ligne de pente est de plus en plus érodé par l’eau, des ornières se forment, les racines sont mises à nu et l’environnement est endommagé [1, p. 60].

L’écoulement de l’eau sur un chemin en ligne de pente
[1, p. 60]
 

Éviter les zones plates

Un chemin devrait être légèrement plus haut que le sol au moins d’un côté, afin que l’eau puisse s’écouler correctement et que le chemin ne devienne pas un réservoir pour l’eau [1, p. 60].

 

La règle des 50%

La pente ou l’inclinaison d’un chemin ne devrait pas dépasser la moitié de la déclivité [1, p. 63].

Écoulement de l’eau en cas de non-respect de la règle des 50%  [1, S. 63]

Évacuation de l’eau grâce au respect de la règle des 50 %  [1, S. 63]

 

La pente moyenne de 10 %

La pente totale d’un chemin est mesurée d’une extrémité à l’autre. En général, une pente moyenne de 10% ou moins est la plus durable [1, p. 64 s.]. Pour les chemins de montée, 7% ou moins sont recommandés ; à partir d’environ 4-5%, il est agréable de rouler. D’autres recommandations concernant la pente moyenne sont proposées : [5, p. 8]

Exemple d’un chemin avec une pente moyenne de 10 % [1, S. 64]

 

La pente maximale supportable

La pente maximale est la partie la plus raide du chemin, d’une longueur supérieure à 3 mètres. Lors de la planification d’un chemin, il est important de déterminer dès le début du processus la pente maximale exacte que le chemin peut supporter dans les conditions locales. Bien que la pente maximale d’un sentier doive généralement se situer entre 15 et 20 pour cent, elle est spécifique au site et varie en fonction de différents facteurs tels que la règle des 50%, le type de sol, la roche, la pluviométrie annuelle, inversion de pente (« grade reversals »), les types d’utilisateurs, le nombre d’utilisateurs et le niveau de difficulté [1, p. 66]. Bikeplan décrit la limite supérieure de la pente maximale supportable pour les chemins durables comme étant de 15% [5, p. 8]..

 

Le choix de virages adaptés à la pente, contribue également à la durabilité du chemin (pour plus d’informations, voir IMBA [1, p. 149 et suivantes]). (l’IMBA [1, p. 149 et suivantes] fournit de plus amples informations).

En plus des règles de base concernant l’inclinaison d’un chemin, les techniques de drainage influencent la manière dont l’eau se comporte le long du chemin. L’objectif est d’offrir à l’eau un chemin facile pour qu’elle puisse s’éloigner du chemin et s’écouler vers le bas de la pente. Parmi les techniques les plus importantes, on trouve les changements de pente et la pente transversale en aval, expliqués plus en détail ci-dessous.

 

Les inversions de pente réduisent la force de l’eau et évitent ainsi l’érosion. 

Une inversion de pente est un endroit où un chemin s’aplatit puis change de pente en descendant d’abord légèrement avant de remonter. Ce changement de pente oblige l’eau à quitter le chemin au point le plus bas de l’inversion de pente avant qu’elle ne puisse gagner plus de volume, d’élan et de force d’érosion [1, p. 67].

 

 

Chemin sans changement de pente (avec une pente continue) [1, p. 69]

Chemin avec une inversion de pente [1, p. 69]

 

Une pente extérieure/transversale de 5% vers le côté aval permet à l’eau de s’écouler activement – drainage transversal côté aval (Outslope).

Si le chemin serpente sur une pente, le bord descendant ou extérieur du profil doit être légèrement incliné vers le bas et s’éloigner du côté supérieur. Cette inclinaison est appelée dévers et favorise l’écoulement de l’eau sur le chemin au lieu qu’elle s’infiltre au milieu du chemin. L’IMBA recommande une pente extérieure de 5% [1, p. 69]. Les dépressions en demi-cercle « Knicks », qui présentent une pente transversale d’environ 15% sur 1,5m à 3m, peuvent favoriser l’évacuation des eaux côté vallée pour les chemins déjà existants (l’IMBA [1, p. 201 et suivantes], ainsi que le BikePlan [6, p. 11 f.] fournissent de plus amples informations à ce sujet).

Un chemin avec une pente transversale permet à l’eau de s’écouler en douceur et avec peu d’érosion [1, p. 69].

Pente transversale depuis le côté [1, p. 69]

Dépression en demi-cercle pour l’évacuation transversale de l’eau [1, p. 203].

 

Il convient également de veiller à la bonne technique de drainage dans les virages (pour de plus amples informations, voir le « Guide de construction et d’entretien » [6, p. 14 ff.]).

 

Lorsque l’on circule sur un chemin ou que l’on s’y engage, des forces agissent sur la surface du chemin. A certains endroits, par exemple pour éviter l’érosion ou protéger les arbres, il est recommandé de soutenir le sol. Une armature ou un mur de soutènement peuvent notamment servir à cela.

 

Renforcement («Armoring»)

Le renforcement est une méthode qui consiste à utiliser de grosses pierres pour « paver » en quelque sorte un chemin et éviter ainsi l’érosion. Elle peut réduire l’érosion de l’utilisation sur des itinéraires ou des installations très fréquentés, sur des sections de chemin particulièrement raides ou des zones d’atterrissage après des sauts ou des drops, et protéger les sols particulièrement sableux, mous et humides. La gestion de l’eau est essentielle pour une résistance à long terme : elle ne doit pas s’écouler le long ou en dessous du tronçon de chemin renforcé [1, p. 162 et suivantes]. Il existe différents types de renforcement. L’une d’entre elles, connue depuis des siècles dans la construction de chemins alpins, est par exemple un renforcement avec des pierres fixées dans le sol (« stone pitching »).

« Stone Pitching » [1, p. 164]

 

« Stone Pitching » reale Abbildung [6, S. 39]

 

Murs de soutènement / murs de pierres sèches

Les constructions partielles de mur en pierre (ou en bois) peuvent soutenir des virages en lacets (virages switchback) sur un sentier, sécuriser le côté aval du sentier sur des terrains impraticables, renforcer le bord du sentier en amont ou en aval ou encore protéger les racines des arbres [1, p. 159 ss].

Construction d’un mur de soutènement [1, p. 161]

Dans ce sens, un « banc » (bench) est une section de la surface du sentier est creusée dans le flanc ou le contour d’une colline. Les matériaux enlevés doivent être retirés/enlevés. Avec suffisamment de temps et d’efforts, ce type de construction permet d’obtenir une surface de rouelement régulière et stable, qui a une durée de vie extrêmement longue et ne nécessite que peu d’entretien [1, p. 140 et suivantes]. De plus, le chemin est fortement centré, ce qui rend impossible son élargissement par l’utilisation.

 

Coupe de banc complet [1, p. 140]

Il existe de nombreux types de sols différents dans le monde. Leurs propriétés de drainage et de résistance sont très différentes. Il est essentiel de connaître les différents types de sol et de savoir comment les traiter. [7, p. 124].

 

En fait, il est possible de trouver plusieurs types de sols différents sur un même sentier, qui se distinguent principalement par leur texture. La texture est à son tour déterminée par la taille des particules de sol. Parmi toutes les particules de sol, il y a trois types fondamentaux de particules : le sable, le limon et l’argile L’IMBA fournit de plus amples informations sur leurs propriétés pertinentes pour la construction des chemins ainsi que sur la détermination de ces particules [1, p. 84 s.].

Gestion de la vitesse

La vitesse est mieux contrôlée par le concepteur que par le pilote.

Pour ce faire, des obstacles (p. ex. arbres, rochers, etc.) peuvent délimiter le bord ou accentuer les virages en lacets. Les pierres et les plantes peuvent être utilisées pour ralentir les cyclistes avant les passages difficiles ou lorsque cela est souhaité. Les changements constants (par ex. les virages ou les montées et descentes) exigent une plus grande concentration et ralentissent le cycliste sans lui ôter le plaisir de rouler [5, p. 106 s.]. Un flow constant (qui peut également être de nature technique) doit être maintenu afin d’éviter les changements de terrain liés à l’utilisateur [7, p. 124].

 

Une gestion idéale de la vitesse réduit considérablement le nombre de points de freinage. Un freinage important (par exemple en raison d’une pente trop raide, d’un changement brutal de direction, d’une vitesse trop élevée ou d’une visibilité insuffisante) peut provoquer des bosses de freinage et de l’érosion.

Tracé avec gestion active de la vitesse [1, p. 80]

 

Mise en œuvre de la gestion de la vitesse  [1, p. 80]

 

Niveau de difficulté

En raison de tronçons trop difficiles ou d’obstacles inattendus sans contournement possible, l’utilisateur risque d’être surmené. Cela favorise une mauvaise technique de pilotage et donc l’érosion, et met en danger la sécurité des utilisateurs. De plus, des coupes ou des contournements hors sentier peuvent survenir.

Les traversées de cours d’eau doivent être évitées dans la mesure du possible. Si une traversée est inévitable, il faut d’abord envisager la construction d’un pont ou d’une passerelle. Ceci est particulièrement important pour les chemins très fréquentés [5, p. 106]. Si une telle construction n’est pas possible ou pas praticable (p. ex. pour les petits cours d’eau), la traversée peut être armée de pierres [5, S. 98].

 

Principes à suivre[1, p. 176]:

Le moins de traversées possible

Influence la plus faible possible sur le lit de la rivière

Impact le plus faible possible sur l’environnement de la rivière

La traversée est sûre et durable pour les utilisateurs envisagés

 

Lors d’une traversée, il faut tenir compte de ce qui suit :

Si un chemin traverse une rivière, celle-ci devrait toujours présenter un changement de pente à l’entrée et à la sortie, en quittant le cours d’eau avec une pente ne dépassant pas 8%. Le meilleur moyen d’y parvenir est d’emprunter des berges de ruisseau en pente progressive. Afin de préserver la fonction écologique du ruisseau, sa section, sa pente, son orientation et son substrat sont conservés et seuls un infléchissement naturel y est ajouté [1, p. 177 et suivantes].

Exemple de traversée  [1, p. 178]
 

Lorsque cela s’avère plus durable à long terme, on fait appel à des machines. Par exemple, les travaux de préparation sont effectués à la pelleteuse, mais la finition se fait à la main (entre autres pour les talus, la surface du chemin, etc.).

 

Lors de l’utilisation de machines :

 

– il convient d’utiliser des machines aussi peu impactantes que possible et adaptées au but recherché,

– il est impératif d’utiliser des chenilles en caoutchouc et

– seul des conducteurs formés doivent utiliser les machines.

 

Seuls les sols solides doivent être utilisés. Il convient d’éviter de circuler sur le terrain. S’il est nécessaire de rouler hors des sentiers battus, le sol doit être sec et porteur. L’accès se fait également sur des chemins appropriés.

Lors de la construction, il convient d’utiliser des matériaux locaux et de travailler avec des éléments existants. En particulier, il faut éviter d’utiliser des hélicoptères pour la livraison des matériaux. L’intégration dans l’environnement joue un rôle important. Il s’agit notamment d’utiliser autant que possible des matériaux naturels et locaux pour les nouveaux ouvrages . En outre, il convient d’utiliser des techniques de construction qui préservent et redistribuent la terre végétale et les plantes déterrées [5, p. 98].
Glossar Bikeplan

Glossar

Gestion des Visiteurs

Gestion des visiteurs Clivaz et al. décrivent la gestion des visiteurs dans le projet Visiman comme « des mesures visant à influencer les visiteurs en ce qui concerne leur répartition spatiale, temporelle et quantitative ainsi que leur comportement dans le but de minimiser ou d’éliminer les effets négatifs sur les objets protégés (modifié d’après Bähre 1996) ». Les stratégies pour y parvenir sont multiples et vont par exemple de l’augmentation de l’offre, de l’augmentation de la durée de conservation jusqu’aux restrictions et aux interdictions.

Clivaz, C., Rupf, R., & Siegrist, D. (Eds.) (2013). Visiman: Beiträge zu Besuchermonitoring und Besuchermanagement in Pärken und naturnahen Erholungsgebieten: Vol. Schriftenreihe des Instituts für Landschaft und Freiraum. HSR Hochschule für Technik Rapperswil S.19. Online verfügbar unter: https://www.freizeitwald.ch/download/pictures/4f/0rofjzvhvrrgfvauipcbati55tdds7/visiman.pdf

Vue d’ensemble résumée sous https://www.visiman.ch/index.php?id=6489.
Desire lines

Les Desired lines ou lignes désirées correspondent au tracé préféré de l’utilisateur. Il peut s’agir par exemple d’un raccourci évident, d’un parcours moins abrupt ou d’un chemin menant à un point d’intérêt. Elles doivent être prises en compte lors de la planification et de la conception de l’itinéraire, sinon elles risquent de devenir des raccourcis ou des chemins de traverse.

Techniques de drainage

Les techniques de drainage influencent la manière dont l’eau se comporte le long du sentier. L’objectif est d’offrir à l’eau un chemin facile pour qu’elle puisse s’éloigner du sentier et s’écouler vers le bas de la pente. Parmi les techniques les plus importantes figurent les changements de pente et la pente transversale en aval.

Erosion
L’érosion est un processus naturel au cours duquel la roche ou le sol sont érodés par des forces telles que l’eau ou le vent. L’érosion mécanique résulte également du passage répété des utilisateurs.
Ligne de pente

L’eau qui dévale une montagne suit le chemin de la moindre résistance, appelé ligne de pente. Celle-ci devrait être évitée lors de la construction d’un chemin, car un chemin dans la ligne de pente est de plus en plus érodé par l’eau. Des rainures se forment, les racines sont mises à nu et l’environnement est endommagé.

Felton, V. (2004). Trail Solutions: IMBA’s Guide to Building Sweet Singletrack (IMBA (International Mountain Bicycling Association) (ed.)). International Mountain Bicycling Association. S. 60

Full Bench Cut

L’utilisation de « Full Bench Cuts » favorise la longévité du sentier et entraîne moins de travail d’entretien.

Dans ce sens, une « banquette » (bench) est une section de la surface du chemin creusée dans le talus ou le contour d’une colline. Le matériau enlevé devrait être retiré/enlevé et ne devrait pas être ajouté sur le sentier Avec suffisamment de temps et d’efforts, cette méthode de construction permet d’obtenir une surface régulière et stable, qui a une durée de vie extrêmement longue et ne nécessite que peu d’entretien.

Felton, V. (2004). Trail Solutions: IMBA’s Guide to Building Sweet Singletrack (IMBA (International Mountain Bicycling Association) (ed.)). International Mountain Bicycling Association. S. 140ff.

Gestion de la vitesse
Un design ciblé peut permettre de contrôler la vitesse des utilisateurs sur le chemin. Pour ce faire, il est possible d’utiliser, entre autres, des obstacles au bord du chemin, un design ciblé des virages, le gabarit ou la pente du chemin. Un flow constant (qui peut aussi être de nature technique) doit être maintenu.
Dépression en demi-cercle

Les dépressions en demi-cercle également appelées  » knicks  » sont une section d’environ 1,5 à 3 mètres qui présente une pente transversale en demi-cercle d’environ 15%. Ils peuvent également être mis en œuvre avec des inversion de pente.

Felton, V. (2004). Trail Solutions: IMBA’s Guide to Building Sweet Singletrack (IMBA (International Mountain Bicycling Association) (ed.)). International Mountain Bicycling Association. S. 201

Bikeplan, RWO AG – Regions- und Wirtschaftszentrum Oberwallis, ARVR – Region Valais romand, & VWP – Valais/Wallis Promotion. (2019). Arbeitshilfe zum Bau und Unterhalt von Mountainbike-Wegen und -Pisten: Bestandsaufnahme und Empfehlungen für das Wallis (Version 1.0). S. 11 Disponible à l’adresse suivante: https://www.rw-oberwallis.ch/projekte/bike-valais-wallis

Corridor

Le corridor désigne un espace défini du plan transversal vertical d’un chemin. Cet espace doit être maintenu libre de tout objet, branche ou autre.

Adapté de: Lichtraumprofil und Fahrzeugbegrenzung im europäischen Schienenverkehr. (2020, September 23). Forschungs-Informations-System. Disponible à l’adresse suivante: https://www.forschungsinformationssystem.de/servlet/is/325031/

Installation VTT

« Les installations VTT sont exclusivement dédiées au VTT (pas de circulation mixte ou en sens inverse) ». Selon le BPA, les pistes et les parcs en font partie.

Müller, C. (2019). Mountainbike-Anlagen: Sicherheitsaspekte bei Planung, Bau und Betrieb (Version 2.040). SchweizMobil; bfu,bpa,upi S. 7 Online verfügbar unter: https://www.bfu.ch/media/rfna2wnt/mountainbike-anlagen.pdf

Infrastructure VTT

L’infrastructure VTT est un terme générique désignant l’infrastructure des chemins sur lesquels la pratique du VTT est autorisée. Elle se subdivise en itinéraires VTT et en installations VTT.

Müller, C. (2019). Mountainbike-Anlagen: Sicherheitsaspekte bei Planung, Bau und Betrieb (Version 2.040). SchweizMobil; bfu,bpa,upi S. 7 Online verfügbar unter: https://www.bfu.ch/media/rfna2wnt/mountainbike-anlagen.pdf

Piste VTT

« Les pistes VTT ne sont empruntées que dans un sens (en général vers le bas), contiennent des éléments construits et sont spécialement signalisées. Le départ est généralement desservi par une remontée mécanique (train de montagne, transports publics). Des pistes VTT faciles (degré de difficulté bleu) peuvent être intégrées dans des itinéraires VTT ».

Müller, C. (2019). Mountainbike-Anlagen: Sicherheitsaspekte bei Planung, Bau und Betrieb (Version 2.040). SchweizMobil; bfu,bpa,upi S. 7 Online verfügbar unter: https://www.bfu.ch/media/rfna2wnt/mountainbike-anlagen.pdf

Itinéraires VTT

« Les itinéraires VTT sont des chemins ou des sentiers accessibles à tous et sont généralement partagés avec d’autres utilisateurs ».

Müller, C. (2019). Mountainbike-Anlagen: Sicherheitsaspekte bei Planung, Bau und Betrieb (Version 2.040). SchweizMobil; bfu,bpa,upi S. 7 Online verfügbar unter: https://www.bfu.ch/media/rfna2wnt/mountainbike-anlagen.pdf

Inversion de pente

Une inversion de pente est un endroit où un chemin s’aplatit puis change de pente, en commençant par descendre légèrement avant de remonter. Ce changement de pente oblige l’eau à quitter le chemin au point le plus bas de l’inversion de pente.

Felton, V. (2004). Trail Solutions: IMBA’s Guide to Building Sweet Singletrack (IMBA (International Mountain Bicycling Association) (ed.)). International Mountain Bicycling Association. S. 67

Rolling Contour Design
Voir le design “contour roulant“
Zones à protéger
Les zones à protéger doivent être différenciées en réserves naturelles et autres types de protection, ainsi que d’autres espaces naturels non protégés. Les réserves naturelles ont une base juridique, sont désignées officiellement et ont des périmètres et des dispositions de protection définis. En dehors des réserves naturelles, il existe également des zones sensibles ou des surfaces de grande valeur écologique, par exemple en raison de la présence d’espèces menacées. La planification spécifique au VTT / la planification du réseau de chemins s’oriente notamment en fonction des zones protégées désignées (y compris la protection des eaux), des paysages et des monuments naturels (IFP) ainsi que des habitats de la flore et de la faune et s’intéresse en outre activement à d’autres zones sensibles.
SMP
Le « Swiss Mountainbiking Project » (SMP) est un projet de l’IMBA Suisse soutenu par Innotour. Il a pour objectif de renforcer le segment du VTT, source importante de revenus pour le tourisme estival suisse. Les groupes d’intérêt sont mis en réseau, les connaissances sont rassemblées et complétées. L’aménagement et l’entretien des sentiers (la gestion des sentiers) peuvent ainsi être professionnalisés. Les infrastructures et les services touristiques peuvent être développés qualitativement, ce qui permet d’augmenter la valeur ajoutée et d’assurer une attractivité à long terme.
Tracé
Le tracé désigne le parcours prévu ou existant d’un chemin.
Contour roulant, vague

Un chemin au design « Contour roulant » ou « vague » se caractérise par une pente douce, des changements de pente constants et une pente transversal vers l’aval de la surface de roulement. Ces caractéristiques minimisent l’érosion du chemin, car l’eau peut s’écouler de manière douce et non érosive.

Felton, V. (2004). Trail Solutions: IMBA’s Guide to Building Sweet Singletrack (IMBA (International Mountain Bicycling Association) (ed.)). International Mountain Bicycling Association. S. 56

Zonage
Correspond à la séparation spatiale des fonctions des zones d’exploitation et de protection de l’environnement (voir aussi la littérature complémentaire sur la gestion des visiteurs, par exemple le projet Visiman, disponible en ligne sous: https://www.visiman.ch/index.php?id=6489)

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