Collaboration dans le domaine de l'environnement et du VTT
Les organisations de protection de l'environnement et les experts en environnement apportent une contribution importante à la préservation de la nature que les vététistes découvrent et apprécient lors de leurs randonnées. "En les associant suffisamment tôt à l'élaboration des projets, on parvient dans la plupart des cas à identifier et à résoudre les conflits potentiels. Les organisations n'ont pas de compétences d'exécution, mais elles ont le droit de s'opposer aux plans d'affectation et aux demandes de permis de construire" [1, p. 22]. Une bonne collaboration et un échange constant d'informations lors de projets de construction ou de préparation améliorent le respect mutuel, l'acceptation et la valeur récréative à long terme de la nature.
Principes de base
Les cantons (en général les services de la mobilité douce) aident à identifier à temps les aspects de la protection de la nature et du paysage qui nécessitent une clarification et les parties prenantes qui doivent être impliquées dans le processus. En outre, ils ont une vue d'ensemble des autres projets sur le territoire cantonal et peuvent ainsi mettre en évidence les besoins de coordination.
Alors que les représentants officiels / les services officiels sont responsables de l'application des dispositions légales, il faut toujours aller chercher les parties prenantes qui souhaitent être intégrées et qui ont une expertise locale.
En ce qui concerne l'environnement, il convient de prendre contact avec les représentants et les services cantonaux de la chasse, de la surveillance de la faune, de la sylviculture et de la protection de la nature, les dénominations variant d'un canton à l'autre. En général, il convient d'assurer la participation du canton, de la/des commune(s), des propriétaires fonciers, des riverains, des représentants des intérêts des randonneurs et des vététistes, de l'agriculture, de l'aménagement du territoire, du tourisme, des clubs et des offices de sport ainsi que des organisations spécialisées dans la VL.
Il doit y avoir une compréhension commune du fait qu'une infrastructure VTT officielle, attrayante, sûre et suffisamment connectée canalise les utilisateurs et contribue à soulager les espaces naturels sensibles et à protéger.
La manière dont une infrastructure VTT officielle, attrayante, sûre et suffisamment connectée est créée est décrite dans le thème Planification du territoire et du réseau de chemins.
L'information précoce des parties prenantes locales et des organisations environnementales sur le projet favorise une participation active et consensuelle des principales parties prenantes.
De cette manière, les malentendus et les conflits peuvent être éliminés et une planification orientée vers des solutions et un consensus peut avoir lieu. Une concertation supplémentaire avec une première ébauche de projet peut réduire les retards dus aux oppositions officielles. Le principe suivant s'applique : les représentants officiels doivent être pris en charge ; les représentants d'intérêts souhaitent l'être.
Les représentants d'intérêts locaux ou régionaux peuvent alors avoir une opinion différente de celle de leurs représentants cantonaux. Si les deux sont informés à temps, ils peuvent mieux se coordonner entre eux.
Outre l'intégration initiale des parties prenantes, une nouvelle concertation sur la base de la proposition de projet avant son dépôt permet d'accélérer le processus et d'éviter les objections.
Montrer comment les intérêts de la nature sont pris en compte peut avoir un effet de soutien. Les champs thématiques possibles comprennent la protection de la nature (impact sur la faune et la flore), la protection du paysage, l'aspect des lieux, la conservation des forêts, la protection des eaux et des sols.
En l'absence de géodonnées sur les zones naturelles, les paysages protégés ou d'autres zones à protéger, les associations environnementales et les représentants des services publics compétents pour la région (forêts, nature, eaux, etc.) peuvent souvent fournir des "experts" locaux qui connaissent les surfaces ou les zones importantes sur le plan écologique.
Une bonne base de données actualisée sur les zones de protection de la nature et des paysages ainsi que sur d'autres zones à protéger facilite un processus de planification respectueux de l'environnement. Les zones à protéger sont d'une part les réserves naturelles légalement protégées avec des dispositions de protection définies, mais aussi d'autres habitats sensibles de la flore et de la faune.
Les aides à la planification cantonales (par exemple le manuel Graubünden Bike [1]) présentent les principaux enjeux environnementaux de la région et la manière de les gérer correctement. Selon le canton et la base juridique, ces zones ont des dénominations différentes.
Les visites communes des spécialistes de la planification, de la construction, de l'environnement et des représentants des services publics permettent une meilleure compréhension et une meilleure communication entre eux.